lundi 16 avril 2012

Better safe or sorry ?


Ma relation avec Astro (si on peut parler de relation), c'est un peu le comble de la foirade.
(Oui je vais encore parler d'amûûûr. En même temps c'est un peu le concept du blog, les mecs, hein).

Mon histoire avec Astro donc, c'est le comble de la foirade.
On est sortis ensemble, c'était bien. Il venait de s'installer à Paris, il avait signé un contrat de trois ans, il était tout content, on s'entendait bien et on se plaisait et il voulait qu'on fasse plein de trucs ensemble et j'en revenais pas d'avoir trouvé un mec aussi bien qui avait l'air de vraiment vouloir être avec moi et qui ne s'en cachait pas.
Puis au bout d'une semaine, il s'est mis à aller mal pour plein de raisons que je ne connaissais pas, et dont il ne m'a pas parlé. Du coup il est devenu distant. Du coup j'ai flippé (je me suis dit, oh non pitié pas encore un conte de fée des temps modernes où le prince charmant se change en grenouille une fois qu'il a bien baisé et se fait la malle en faisant croa croa - enfin ça c'est quand il est poli) : je suis devenue parano et relou. Du coup il est devenu encore plus distant, et il m'a envoyée bouler. Du coup je l'ai quitté (par texto. un soir. en mode bon ben mec vraisemblablement t'en as juste rien à carrer donc on va arrêter là, hein).
Après m'avoir ignorée un temps, il m'a proposé qu'on se voie pour en discuter. J'ai dit non. Forcément il n'a pas protesté. De toute façon j'étais un peu le cadet de ses soucis, il avait d'autres chats à fouetter, il lâchait son boulot et il quittait le pays. Sauf qu'à l'époque je ne le savais pas.
J'ai appris qu'il partait, j'ai voulu qu'on se voie pour qu'il m'explique, on s'est revus, et on a repassé une nuit et une journée ensemble mais c'était bizarre, il ne m'a pas expliqué grand chose, il ne m'a pas touchée non plus, c'était pas très clair. Je crois qu'il se demandait un peu ce qu'il foutait là. Au final il m'a un peu plantée sans explication et il est rentré chez lui. Allez bam, même pas mal.
Ensuite il m'a rappelée pour s'excuser et pour qu'on en parle mais j'ai dit que j'avais rien à dire. Il m'a demandé si je préférais qu'on se voie pour en parler et j'ai dit non. 
Il a quitté Paris. Il s'est installé à Bruxelles. 
Après, je lui ai quand-même écrit, bien planquée derrière mon ordi, pour lui dire qu'en fait je comprenais pas et que ça me faisait de la peine et que finalement j'aimerais bien qu'il m'explique un peu ce qu'il s'était passé quand-même, parce que bon, hein, voilà.
Il s'est senti attaqué, alors il m'a envoyé un mail pour m'engueuler et me dire qu'il n'avait rien fait de mal et qu'il n'avait pas de compte à me rendre, parce que bon, non mais, oh.
J'ai trouvé qu'il était méchant alors je l'ai encore plus engueulé pour lui dire que j'étais gentille en fait même s'il avait cru que j'étais méchante et qu'il était méchant d'être méchant avec moi alors qu'en fait je savais bien qu'il était gentil. (Heureusement que j'étais là pour argumenter avec autant de panache et nous sortir de ce mauvais pas).
Il a écrit pour s'excuser et j'ai plus rien dit. Après il est revenu à Paris et il m'a proposé qu'on se voie (il voulait "me dire au revoir") mais j'ai dit non. J'ai dit que c'était pas une bonne idée, que ça me ferait de la peine pour rien. (J'ai un instinct de survie très développé). Alors il a dit ok et il est reparti.
Après, comme je n'étais plus à une contradiction près, je lui ai quand-même envoyé un petit mail pour demander des nouvelles, et il m'a répondu et on a papoté un peu. Puis j'ai encore envoyé deux petits textos mignons. Le dernier, envoyé il y a un mois, disait que j'avais été bien avec lui et que je trouvais que toute cette histoire était dommage.
Et puis là il y a une semaine il m'a écrit un mail excessivement chaleureux après un mois de silence. (Vous comprenez pas ? Moi non plus). J'ai répondu un truc assez chaleureux aussi (je vais bien, la vie le boulot blablabla, contente que tu ailles bien, il est super ton appart', bisous), et puis voilà c'est tout. Il n'a pas répondu. On en est là.
(Il m'a vraiment écrit juste pour me donner des nouvelles, juste comme ça, pour rien ?).
.
Qu'est ce que c'est que cette histoire de merde ?


Quand j'ai raconté à Bomba Brains que j'avais refusé de revoir Astro (trois fois de suite), elle a gémi : "Heiiiiiiin ??? Mais pourquoiiii ??? T'es con !!". Et elle a brandi l'argument choc qu'on sort toujours dans ces cas-là : "Mais Bayane, putain : mieux vaut des remords que des regrets !"
Certes. Sauf qu'à l'époque, je me suis dit que si Astro pouvait potentiellement me rendre très heureuse, et qu'en théorie j'avais bien envie de tenter ma chance avec lui, il était peut-être préférable d'arrêter les frais, vu que force était de constater que dans les faits, là, pour être honnête, ça faisait juste deux semaines qu'il me faisait chialer ma mère, et que donc c'était peut-être pas la peine d'en remettre une couche.
Est-ce que j'ai eu tort ? Est-ce qu'il y avait un truc à sauver ? Je ne sais pas. 

Il n'y a encore pas si longtemps, j'étais une petite warrior de l'amour.
"It's better to regret something you did than something you didn't do", tel était mon motto.


 
Ben oui, parce que bon, dans la vie il faut savoir prendre des risques.
C'est bien connu, le bonheur ne pousse pas sur les arbres, il faut aller le chercher et le ramener à la sueur de son front. (Le bonheur est une sorte de gros sanglier).
Qui ne tente rien n'a rien, cent pour cent des gagnants ont tenté leur chance, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, "aide-toi le ciel t'aidera", et tous les chemins mènent à Rome (ah non, pardon, rien à voir).


No Risk No Fun, qu'ils disent.
(Sauf que là, si je puis me permettre, quand-même, ce viseur n'augure rien de bon. (Enfin moi je dis ça je dis rien, hein)).

No Risk No Fun, moi je veux bien, sauf que bon :
Etes-vous bien sûrs que mettre mes doigts dans cette prise fera mon bonheur ?
 
Dois-je vous rappeler qu'entre "intrépide" et "complètement conne", il n'y a qu'un pas ?


En effet, la sagesse populaire dit aussi que deux précautions valent mieux qu'une (mais ça marche pas pour les capotes, hein), que mieux vaut prévenir que guérir, qu'en toute chose il faut considérer la fin, et que prudence est mère de sûreté.
Et j'ajouterai à cela que :
1) ce qui te tue ne te rend pas plus fort, et que
2) qui n'a pas de courage doit avoir des jambes.

Eh oui mon petit : les dictons, c'est la vie.
(Luc, je suis ta grand-mère).

N'est-il pas plus sage, donc, de bien lire les signes d'abord, histoire de ne pas tomber bêtement dans les panneaux qui disent ça :



Non, cette impasse n'est pas un raccourci. Non, ce coupe-gorge ne débouche pas sur une clairière.
Non, je ne pense pas que ça soit une bonne idée d'escalader cette clôture électrifiée.

Bref, tout ça pour dire que ces derniers temps, je me sens un peu frileuse (au sens figuré du terme, hein, parce que sinon, je vous l'accorde, on ne voit pas bien le rapport) (cela dit, fait froid, non ?).

Je n'ai pas très envie de tenter le diable, ces jours-ci.
Je crois qu'on appelle ça apprendre de ses expériences.
(Je suis devenue très sage, donc - comprendre très très trouillarde)
(Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse, chat échaudé craint l'eau froide, tout ça).
Parce que, comme le disait si bien une bonne amie à moi, les montagnes russes, en amour, c'est sympa cinq minutes, mais au bout d'un moment, ça fout la gerbe. 

Sauf qu'à force de ne pas tenter le diable, je ne tente pas ma chance non plus.
Et que (attention corny attack) il faut bien mettre ses doigts dans les prises pour "ressentir des étincelles", non ? (ok pardon je sors)

Je le sais : Astro is bad news. 


Sur Astro, y a écrit ça (en gros) :



(Et, comme chacun sait, l'eau et l'électricité ne font pas bon ménage). 

Mais bon, je suis myope. Et puis je sais pas conduire. Et puis je suis un peu cruche, aussi. 



Alors du coup je me disais que j'allais peut-être le relancer. 
Ce serait intrépide ? ou juste complètement con ?




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