lundi 26 novembre 2012

Jerks and Jedis

"Le côté obscur de la Force, redouter tu dois"

(Petit traité de la mauvaise foi féminine)

"Y a quand-même des trucs que les gonzesses devraient intégrer : c'est pas parce qu'un mec boit un verre avec une fille qu'il veut forcément se la taper ! Et d'autre part la mauvaise foi féminine me fascine : si tu couches avec la fille t'es un enfoiré, mais si tu couches pas avec elle t'es un GROS enfoiré. C'est ingérable comme situation."

Pas faux. Si ce n'est très vrai.

En effet, messieurs, vous apprendrez que vous ne pouvez pas gagner. 
A partir du moment où vous ne voulez pas de nous, inutile de vous débattre : vous avez tort.

Illustration :

- Si vous couchez avec une fille alors que vous n'avez pas l'intention de la revoir, elle vous en voudra de l'avoir juste baisée avant de disparaître : "Sachant que ça me ferait du mal, il aurait pu se retenir, ce salaud !"
- Si vous ne couchez pas avec elle, cela dit, elle sera super vexée que vous n'ayez pas, au moins - et ce même si vous ne voulez pas sortir avec elle - cédé à la tentation de la baiser : "Je ne lui plais tellement pas qu'il ne m'a même pas sautée ! Un mec n'est pas censé être capable de se retenir si tu lui plais, pourtant ! Ca doit être qu'il me trouve vraiment moche. Le salaud !"

- Si ensuite vous ne la rappelez que pour la sauter, elle sera furieuse : "Ouais, ok, il m'a rappelée juste pour baiser, quoi. Je suis pas sa pute ! Enfoiré !"
- Si vous ne la rappelez pas pour la sauter, par contre, elle sera furieuse car vexée : "Attends le mec je l'intéresse tellement pas qu'il ne rappelle même pas, ne serait-ce que pour me sauter ! Salaud !"

- Si vous couchez avec elle et que vous êtes tendre et câlin, voire romantique, alors que vous ne voulez pas que cela se reproduise pour autant, elle vous en voudra le lendemain de ne pas avoir été clair et de lui avoir fait croire des choses.
- Si vous n'êtes pas tendre, câlin et romantique, en revanche, elle vous en voudra d'être un sale goujat incapable de tendresse qui n'a aucun respect pour les filles avec qui il couche.

- Si vous arrêtez d'appeler ou si vous l'envoyez bouler clairement et sèchement, elle s'offusquera de votre goujaterie : "Non mais quel enfoiré, il pourrait me jeter en douceur, sans me donner le sentiment que je suis que dalle et qu'il en a rien à foutre à ce point, il pourrait être gentil, merde ! Quel mufle !"
- Si vous êtes gentil et restez en contact de façon amicale, elle sera fâchée aussi : "Non mais à quoi il joue, là ? Il est pas clair ! Pourquoi il fait ça, puisqu'il veut pas de moi ? Il pourrait au moins avoir la décence de m'envoyer chier, au lieu d'essayer d'avoir le beau rôle, ça m'aiderait, comme ça au moins je pourrais le détester et passer à autre chose ! Quel égoïste auto centré !"

C'est ce qu'on appelle "a catch 22 situation", donc. Ca marche pour vous aussi.
(C'est dur, d'être un homme).

Votre seule solution est donc de nous épouser.  C'est pourtant simple !
(Heureusement que je suis là : voilà qui est réglé !)

Ou alors faut avoir une bonne excuse.
Note pour plus tard : apprenez qu'une fille vous pardonnera toujours beaucoup plus facilement de ne pas la baiser si vous lui faites comprendre que malgré tout, vous en avez envie. 
C'royez-moi, ça change tout.  
Si vous ménagez son égo, vous serez tout de suite vachement plus copains.
Bon, par contre, le risque, après, c'est qu'elle essaye de vous travailler au corps. (Trop dur, la vie).  

Moi, on m'a déjà sorti l'argument massue :
"Je ne peux pas coucher avec toi parce qu'après je devrai t'épouser et je ne peux pas".
(C'est écrit sur mon front à ce point ?).
Cela dit y a toujours moyen de se fâcher : "Comment ça tu peux pas m'épouser ??!! Salaud !"
Moi, à vrai dire, ça m'a semblé un argument valable.
En effet, je n'ai pas nié : si tu me baises, après tu dois m'épouser. Ca me semble logique.
(Quoique, avec ma mauvaise foi féminine, j'ai quand-même protesté que oui, ok, c'est bien joli tout ça, mais bon, quand est-ce que je baise, moi ?) (Salaud !).

Je pense cependant avoir, avec l'expérience, acquis une certaine sagesse à ce sujet.
On a tellement reproché aux filles de tout analyser et de chercher midi à quatorze heures qu'elles ont un peu pris le contre-pied de cette image, justement. Elles sont devenues très pragmatiques.
Il ne rappelle pas ? C'est qu'il s'en fout. Je ne lui plais pas. Point. 
(Ce n'est pas parce qu'il a peur, parce qu'il est immature, parce qu'il se fait désirer, parce que c'est un handicapé des sentiments, parce qu'il est trop pris par son boulot, parce que j'ai fait quelque chose de mal...). Ca, on a bien compris. (On a toutes vu le film).


Ensuite, il faut l'accepter. C'est un autre problème.
C'est souvent à ce moment-là, messieurs, qu'on décide que vous êtes de gros enculés qui méritent de brûler en enfer. Ben oui : la colère, c'est pratique.
Cela dit, si on est de bonne foi cinq minutes, on sait très bien que la plupart du temps, c'est injustifié.

Ca n'est pas (pas toujours, du moins) parce qu'un mec passe une nuit avec toi puis ne te relance pas après coup qu'il ne te respecte pas et que c'est un sale enculé de queutard sans coeur.
C'est juste que bon, voilà, ça arrive. 
Ils ne peuvent pas forcément deviner que t'es du genre à t'attacher, après tout.
Ils ne pensent pas à mal.
Et puis quand par hasard tu t'en fous aussi, ça ne te dérange pas qu'on ne te rappelle pas, alors pourquoi être furieuse le jour où, toi, tu voudrais plus ? Faut être logique, aussi. 
"Just because I'm shallow doesn't mean that I'm heartless.
 Just because I'm heartless doesn't mean that I'm mean.
 Sometimes love gives us too many options.
 Just because you're hungry doesn't mean that you're lean."
Ca n'est pas non plus parce qu'un mec ne veut pas de toi qu'il ne t'apprécie pas.
Y a des gens qui t'inspirent et d'autres non et puis voilà. 
C'est blessant, bien sûr, mais la vie est ainsi faite.
Et y a des mecs qui veulent juste être ton pote, et c'est déjà pas mal. 
Et puis y en a qui ne veulent même pas être ton pote, et c'est comme ça, ça arrive aussi.

Moi : Oui enfin c'est pas parce qu'il en a rien à foutre de ma gueule que c'est pas un mec bien, hein.
Mad : Putain, t'as un recul, toi !

Oui, je suis la sagesse même.
Je suis un peu la Yoda de l'amour.
(Quand 900 ans comme moi tu auras, moins en forme tu seras).

Voilà, c'est moi.
Je ne comprends pas pourquoi, avec toute cette sagesse, j'arrive pas à pécho :)

(Mais bon : Bonnes relations avec les Wookies, j'entretiens)


(Cela dit, j'ajouterai quand-même qu'un mec qui ne veut pas de moi 1) n'est par définition pas l'homme de ma vie et 2) ne me mérite pas. Non parce que je veux bien être de bonne foi, mais bon, hein, quand-même).

Ah oui et sinon : Eloi, montre toi. Inutile de nier, je sais que tu es là ! Petite fouine ! :)

2 commentaires:

  1. Que dire....

    Rien!

    Toi tu sais!

    NOUS ON SUPPUTE!

    Merci Mistouflette de toutes ces explications. Mais bon, chaque être est différent, et la question demeure, où ai-je merdé????????????

    Pfffffffffffffffffff...

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  2. Ben ouais, les filles douées de recul sur elles-mêmes lorsqu'il s'agit de mecs ne courent pas tant les rues

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