mardi 24 décembre 2013

In the Christmas Groove

Lecteurs chers à mon coeur, Joyeux Nowel !!!!

Je peux pas rester très longtemps, là, j'ai des cadeaux à empaqueter, un sapin à décorer, un champagne à mettre au frais, et un chaton à fourrer dans une grande chaussette de Noël - et/ou à emballer dans du papier cadeau, j'ai pas encore décidé - bref je suis très occupée. 

Mais je voulais quand même :
1) vous faire un petit coucou de circonstance (coucou).
2) vous envoyer une jolie chanson de Noël (oh la jolie chanson).
3) vous instruire un petit peu (parce que hein, quand même, bon, c'est pas tout ça).
5) vous permettre de suivre le parcours du Père Noël en live (vous êtes impatients qu'il arrive jusqu'à vous, je sais - tenez bon, il est en chemin : au moment où je vous parle, il est à Jakarta)
6) vous livrer le sens de la vie (parce que, au risque de me répéter : hein, quand même, bon, c'est pas tout ça). Récapitulons, donc : "Try and be nice to people, avoid eating fat, read a good book every now and then, get some walking in, and try and live together in peace and harmony with people of all creeds and nations." ("Vous allez finir par vous aimer les uns les autres, bordel de merde ?").
Voilà. C'est tout. (Un post court, je vous l'accorde, mais intense).
Joyeux Noël les gens !!! 





mardi 10 décembre 2013

Martine part en week-end en amoureux

"Savez-vous marcher sur la tête ?" (Le Chat Fouin)



Mon frère : "Mais moi aussi, je connais plein de sortes de chats, hein : le chat badabada, le chat malo, le chat rivari..."
(Ca m'a fait beaucoup rire) (Oui. Nous avons un humour très personnel, dans la famille).

*****

Dans la série Bayane est un boulet : Bayane prend l'avion.



Ou comment j'ai passé un week-end à Florence avec le Capitaine.

Oui : mon homme s'appelle désormais le Capitaine (Archibald de son prénom, Baba pour les intimes).
Parce qu'il a un petit côté Capitaine Haddock (un Capitaine Haddock qui se serait fait niquer sur l'héritage de Moulinsart) : parce qu'il est brun et barbu, qu'il sait naviguer, qu'il est passablement porté sur la bière, et aussi parce qu'il lui arrive d'avoir quelques humeurs (hum).



Alors (pour vous démontrer que pfiou, le Capitaine Haddock, parfois, il y va fort, quand même) :
- Un bachi-bouzouk ou bachibouzouk (du turc başıbozuk, littéralement « tête non standardisée » signifiant « irrégulier ») est un cavalier mercenaire, souvent d'origine Albanaise, de l'armée de l'Empire ottoman, avec un armement non standardisé et en pratique très léger, et une discipline faible
- Les cercopithèques (Cercopithecus) forment un genre qui rassemble des primates de la famille des cercopithécidés.
- L’un des nombreux types du valet bouffon, Jocrisse est particulièrement l’incarnation populaire de la niaiserie et de la maladresse.
- Les Rocamboles sont des plantes herbacées vivaces par leur bulbe et caractérisés par des bulbilles florales.
- Le « Phylloxera vastatrix  » (Daktulosphaira vitifoliae), ou phylloxéra de la vigne, est une espèce d'insectes homoptères de la famille des Phylloxeridae. C'est une sorte de puceron ravageur de la vigne.
- Marcocéphale : (Zoologie) Qui a une grande, une grosse tête.
(De rien)


*****

Et oui, nous sommes toujours ensemble.
Alf : T'as un mec, toi ?
Moi : Ben oui, je t'en ai parlé, la dernière fois !
Alf : Oui oui, je me souviens, mais pour tout dire je pensais que c'était déjà fini... Faut pas m'en vouloir, Bayane, mais t'avoueras que, statistiquement...

*****

J'ai passé le week-end à Florence avec le Capitaine, donc. 
Un beau week-end en amoureux, la romance par excellence, le tout magistralement arrosé de cappuccino et de sauce tomate. 
Un week-end au pays des cathédrales en sucre d'orge, après une arrivée en avion au milieu des nuages en barbe à papa : bref, Hansel et Gretel au pays de Candy. 

Le week-end n'a pas été de tout repos, cependant.
Vous apprendrez que, fidèle à moi-même*, j'ai loupé l'avion à l'aller... ET au retour.
(La fille qui gère). 
*Je suis en effet réputée pour mon manque d'organisation d'une part, et pour ma malchance légendaire d'autre part : vous avez déjà entendu parler de quelqu'un que des petits cons auraient jeté dans le Canal de l'Ourcq en plein hiver avant de partir, hilares, en courant, ou bien de quelqu'un qui serait sorti d'un bar appelé "Le Gentleman", un jour, la veste recouverte de sperme, sans pouvoir se l'expliquer ? Non ? Eh bien maintenant si.

Mais revenons sur les circonstances du drame :
Vendredi après-midi dernier, je devais prendre l'avion à Orly pour aller retrouver le Capitaine, que je n'avais pas vu depuis deux semaines, car, vous l'apprendrez, au diable la facilité, j'ai trouvé le moyen de tomber amoureuse d'un mec qui vit à l'étranger. Je suis donc femme de marin à plus d'un égard. (Mais bon, qui a dit que les relations à distance étaient vouées à l'échec ?) (Et puis les connaisseurs savent bien que "les marins sont bien plus marrants que tous les forains réunis").
Je devais le retrouver le vendredi soir, donc. Seulement voilà, j'ai loupé mon premier avion.

Je suis partie en retard, pour commencer. J'avoue.

Et puis, sur le chemin, mon talon s'est cassé. (Déjà, ça commençait mal : horreur et damnation, ma tenue n'était pas raccord). Catastrophe Number One.
J'ai essayé de le ramasser et de le remettre, mais, dans l'opération, je me suis coupée. Catastrophe Number Two.
J'ai la phobie du sang, voyez-vous. (Vous voyez la réaction de Jamie Lannister quand on lui tranche la main ? C'est à peu près celle que j'ai quand je me coupe le bout du doigt avec le rebord d'une feuille de papier).

Du coup, tremblante et persuadée que j'allais mourir d'une septicémie foudroyante ou d'une longue agonie due au Tétanos, j'ai été prendre le RER en claudiquant.

Le RER était en retard. Catastrophe Number Three.
Je l'ai attendu en piétinant sur mes petits talons cassés.
Une heure plus tard, j'ai pris l'Orlyval où un mec m'a expliqué que le Terminal Ouest c'était pour la France et le Terminal Sud pour l'étranger. J'ai donc été au Terminal Sud, tout ça pour qu'on m'annonce qu'en fait non. Catastrophe Number Four.
J'ai alors couru en boitillant jusqu'au Terminal Ouest, où on m'a annoncé que le check in était fermé depuis 5 minutes, et que non, je ne pouvais pas prendre l'avion pour rejoindre l'amoûr de mes rêves. Catastrophe Ultime.


Là, j'ai eu la réaction suivante : telle une princesse guerrière face à l'adversité, prête à tout pour retrouver mon prince, n'écoutant que mon courage et la force de mon amour, j'ai 1) fondu en larmes et erré dans l'aéroport, hagarde, pendant une bonne demi-heure, 2) appelé mon Pôpa en pleurnichant. (Vous auriez été fiers de moi).
Pôpa, cet homme formidable, m'a alors dispensé quelques leçons de sagesse (Oui enfin ma chérie remets-toi, c'est quand même pas comme s'il t'avait envoyé un texto pour te dire "Finalement j'ai rencontré quelqu'un d'autre, va te faire foutre") avant de me recueillir, de me border, de me lire quelques histoires de Père Castor puis de m'emmener dès le lendemain matin, dans la Pôpamobile, à 5h du mat', prendre un deuxième avion.
Oui car, contrariété supplémentaire - sinon ç'aurait pas été drôle -, je devais arriver à l'aéroport deux heures à l'avance parce que le site internet refusait de m'enregistrer sous prétexte que mon code de réservation était "invalide". (Une sacré sale bande de bachi-bouzouks, chez Easy-Jet). 



Le lendemain, donc, je prenais le petit-déjeuner avec le Capitaine.
Sur une place ensoleillée de Firenze.
Bonheur.


Le surlendemain, cependant, c'était déjà l'heure de repartir.
Et là : j'ai attendu le bus une demi-heure à la gare avant de me rendre compte que c'était pas la bonne horaire (Tu veux savoir pourquoi ta vie est si compliquée ? Tape BOULET au 81515), et donc de prendre un train en catastrophe pour la gare de Pise (une heure de train), où je devais prendre un autre train pour l'aéroport. Sauf que le train est arrivé en retard et que, après avoir couru dans les couloirs de la gare comme une dératée, j'ai découvert, ô joie, que le train pour l'aéroport de Pise était annulé. J'ai donc fait demi-tour, et ai passé ma dernière soirée en Italie... dans le train ! (Romance). Tout ça pour me relever le lendemain matin à la première heure et attendre un autre bus en retard, me faire rembourser, en prendre un nouveau, et arriver à l'aéroport deux heures à l'avance pour faire mon check in - à cause du site qui marchait pas - et prendre un quatrième avion.
(Quatre avions achetés en 48h, si c'est pas la classe, cette folle vie de jet-setteuse).



Bref, un week-end compliqué.
Ajoutons à cela qu'il y avait une grève des bus à Florence le jour où je suis arrivée, et que, même sans la grève, le système de bus à Florence, c'est pire que la maison qui rend fou.
Déjà, y a pas de carte de bus. Donc pour savoir quel bus tu prends pour aller où, c'est pas pratique-pratique. Ensuite, parce que la carte de bus, quand enfin tu la trouves, ben elle ressemble à ça :

Ah... Ouais. Euh... Ben merci, hein. (Hum).


Ah oui : et puis il y a aussi le fait que, à Florence, dans les rues, y a les numéros bleus et les numéros roses. Ben oui, sinon c'est pas rigolo, vous comprenez. On risquerait de savoir où aller. Non, là, y a par exemple le numéro 7 en bleu, et puis la porte à côté, c'est le numéro 21 en rose.
Voilà voilà... Merci Florence.



Mais bon, les statues ont de beaux culs, les glaciers de bonnes glaces, les palais de belles fresques, et puis le vin est bon et y a de jolis panneaux de signalisation :









Et puis combien de billets d'avion ne serais-je pas prête à payer pour aller me faire toucher la zone* par l'être aimé ?
(*Lady V, l'autre jour, pour me dire qu'elle ne viendrait pas nous rejoindre au bar : "Avec Choupi, on se touche la zone, du coup on a eu une faiblesse et... comment te dire, grosse flemme")




Sur ce, je vous laisse, je dois aller faire immatriculer une galère au port. (Huhu).

Yours truly,
Jocrisse.