mardi 21 octobre 2014

Bombay baby



Il est 19h30, heure de Bombay. Chez vous, il est 16h.
Je suis affalée sur mon lit - enfin sur le lit de l'ami de Lady V qui m'héberge (sauf qu'il est pas là, il est en train de faire l'ascension du Kilimandjaro) (on vit des vies difficiles, tout de même).
Je suis affalée sur mon lit et - miracle - enfin ! - j'écris.
Je me porte comme un charme, pourtant. Juste, j'ai très chaud. Très très chaud. Il fait 38 degrés, ici. Quand je suis sortie de l'aéroport, j'ai cru littéralement entrer dans un hammam. Je crois bien que jamais de ma vie je n'avais évolué par 38 degrés. Ce genre de chaleur où tu es trempée à peine sortie de la douche (froide, la douche, bien sûr - qui utiliserait le chauffe-eau par cette chaleur ? - sauf qu'il fait tellement chaud que même l'eau froide est chaude). 
Je suis sur mon lit, donc. J'ai chaud mais heureusement il y a la clim' et le ventilateur, qui tourne comme un sonneur au dessus de moi (oui c'est mon nouveau truc, depuis cet été : reprendre "comme un sonneur", "comme un pou", "comme un sou neuf", "comme un camion" et les placer n'importe où) (on s'amuse bien dis donc huhu). Et je mange de la grenade (une invention de con, la grenade : c'est bon, hein, mais c'est quand même le fruit le plus malpratique à manger du monde - même que je viens d'en foutre partout) en buvant du jus de coco.
Ce sera mon dîner (la grenade et le jus de coco). Oui, parce que voyez-vous, par cette chaleur, t'as jamais faim. Donc tu te nourris de fruits, de crudités, et de jus de fruits. Du coup, même si tu fais très attention et que tu n'ingères aucune méchante bactérie, eh ben ton ventre finit par douiller. Ben oui. Forcément. Mais la bonne nouvelle c'est que je vais revenir mince et bronzée, et ça, c'est bien. (Après deux semaines où mon sex appeal aura frôlé les -20 mais bon, ça, Will ne sera pas là pour le voir). (Will. C'est son nom. Mais nous y reviendrons dans un autre poste). 

Je suis à Bombay, donc, et je suis ivre de bonheur. Vraiment. C'est magnifique magnifique magnifique, j'en reste baba. (Oui je reconnais que "j'en reste baba" ça sonne vieillot, mais ça m'est venu naturellement et je refuse de censurer mes élans de désuétude).
Je suis ravie.
Du coup vous pourriez me dire que qu'est ce que je fous dans une chambre à bloguer alors que Bombay by night me tend les bras, mais je vous répondrai que je suis déjà bien courageuse de n'être rentrée qu'à 18h30. Parce que le tourisme sous 40 degrés, voyez-vous, ça se fait par petits bouts. En effet, après plusieurs heures de marche sous le cagnard, tu ressembles davantage à un croisement entre un homard et un morceau de vieux cantal qui suinte qu'à la jeune femme fraîche comme la rosée du matin qui tu étais quelques heures plus tôt - du moins entre le moment où tu es sortie de la douche et celui où tu as ouvert le frigo pour y prendre une bouteille d'eau (ce qui représente, disons, un laps de temps de deux minutes).
Par conséquent, après quatre heures de marche, généralement, tu rentres chez toi. Or, rentrer chez soi n'est pas non plus de tout repos. Déjà parce qu'à Bombay ça prend une heure d'aller quelque part en taxi. Et aussi parce qu'une fois devant ta porte, tu n'es pas encore au bout de tes peines vu que tu en as pour un quart d'heure avant d'accéder à l'appartement (et à la clim'). Oui parce qu'à Bombay, il y a des cambrioleurs, et que du coup 1) il y a deux portes (on est jamais trop prudent) et 2) elles ont des cadenas en plus des serrures (just because you're paranoïd doesn't mean they're not out to get you). Ajoutez à ça qu'en Inde tu dois tourner la clef dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et comprenez que, si tant est que tu sois - comme moi - un peu lente, et qu'en plus tu t'emmêles les pinceaux entre les clefs, tu risques fort de finir par renoncer et par te mettre en boule devant ta porte pour y rester prostrée avec le vague espoir de survivre en buvant tes larmes.
Si tu parviens cependant à surmonter ce dernier obstacle, une fois à l'intérieur, tu te douches, tu mets la clim', et tu t'assois. Il est généralement 16h. Et là, tu as beau trouver ça très très très beau dehors, ben t'as qu'une envie c'est de rester là, au frais, au propre, jusqu'au lendemain matin. Tu ressors quand même, bien sûr, mais bon, disons que six heures dehors par jour à Bombay c'est un peu mon max. Et puis je suis en vacances, que diable. En plus, pour rendre ma glande-sur-canapé plus exotique, je mange des fruits chelou. Alors que demande le peuple ?

Bombay, donc. Que dire ? J'ai tellement de choses à raconter, déjà, au bout de quatre jours, que je ne saurais même pas par où commencer. 
Pourtant ça n'était pas forcément parti pour se passer super bien étant donné que 1) je ne peux pas manger épicé (j'ai même pas pu manger mon plateau repas dans l'avion) (genre la sauce au poivre qu'on sert en France avec le steak, déjà, c'est trop piquant pour moi) mais en même temps qui pourrait vouloir manger chaud et épicé par ce temps, je vous le demande ? et 2) je déteste avoir trop chaud et suer comme une vache (alors que tant de gens adorent ça...) (cela dit, je déteste ça mais pas autant que d'avoir très très froid) (qui a dit "emmerdeuse" ?).
Mais c'est pas grave, j'aime Bombay d'amour. Certes c'est un véritable capharnaüm. Le trafic ininterrompu des voitures, des taxis, des rickshaws et des motos qui klaxonnent sans relâche et manquent de t'écraser à tous les coins de rue, la cohue des passants qui défilent, la chaleur, la pollution, c'est fatigant. Surtout au début, cela dit. On s'habitue. (Quand je suis arrivée, j'ai pensé à tous ces gens qui disent qu'ils ne supportent pas Paris, que c'est une ville trop stressante, que ça les oppresse. Je me suis dit qu'ils devraient venir faire un petit tour à Bombay pour voir). C'est fatigant mais en même temps ça a quelque chose de très euphorisant toute cette vie trépidante, toutes ces couleurs, tous ces gens, et tous ces corbeaux qui font un boucan de tous les diables (je ne me censure pas, j'ai dit).

On m'avait prédit le pire : "Tu vas à Bombay ? Seule ? Mais t'as pas peur de te faire violer ?", "Oh la la fais gaffe tu vas attraper la tourista !", "T'as pris de la Malarone pour le palu ?", "Attention aux odeurs, il paraît que c'est pestilentiel, surtout dans le gares, les gens chient sur les voies", "Eh mais ils violent les femmes là-bas tu sais ?", "Tu vas revenir tu feras 45 kilos", "Prépare-toi il paraît qu'il y a des éclopés partout, que c'est super choquant", "Mais t'as pas peur de te faire violer ?".
Finalement, je me porte comme un charme, personne n'a encore attenté à ma vertu et la pauvreté, la saleté et les odeurs ne m'ont pas du tout assaillie et choquée autant que je m'y attendais. Il me semble que Bombay à cet égard n'est pas du tout pire que la Bolivie, l'Argentine pendant la crise, ou le Maroc (pays où je suis allée, donc). Il y a beaucoup de pauvres, oui, qui vivent dans de petits abris de bric et de broc dans la rue ou entassés dans d'énormes bidonvilles, et bien sûr dans ces coins là il y a plein d'ordures par terre et des chèvres ou des vaches qui font les poubelles, et certes c'est extrêmement choquant en soi, mais le plus choquant est peut-être que cette misère ne me choque pas plus que ça, pour y avoir été trop souvent confrontée. (Après tout il y a des bidonvilles et des familles entières qui vivent dans des tentes aménagées pas si loin de chez moi à Paris). Par ailleurs, pour en revenir à la saleté, la moitié de la ville est faite de bazars en plein air qui, forcément, sont un bordel phénoménal avec des trucs qui tombent des étals et souvent traînent par terre, mais pas davantage qu'au marché de Barbès Rochechouard en fin de journée, par exemple. Pour ce qui est des odeurs dans ces marchés à ciel ouvert, je suis peut-être dénuée d'odorat mais il me semble que les odeurs ne sont pas plus prégnantes qu'elles ne le seraient dans Paris par 40°C.
Sinon, le reste de la ville (le sud, c'est les beaux quartiers) est propre : il y a des gens en veste orange qui passent le balai et nettoient les rues jour après jour. Il y a des poubelles partout, et même des poubelles de recyclage oui monsieur. Certes les bâtiments sont - dans l'ensemble - mal entretenus voire délabrés, noircis par la pollution - certains tombent carrément en ruine - mais ça n'entraîne pas forcément que les trottoirs soient sales. Par ailleurs, une bonne partie de ces bâtiments sont de vieilles bâtisses datant de l'Empire, et ça, toute cette architecture coloniale qui s'effrite, ça a un charme fou.
On m'avait aussi dit que j'allais être harcelée par des mendiants et dévisagée par des hommes (et violeurs potentiels). Or je n'ai eu affaire qu'à très peu de mendiants (parce qu'il n'y en a presque pas, en fait : il y a plutôt plein de gens qui essayent de te vendre des petits trucs, mais ils ne t'alpaguent pas dans la rue, et, s'ils le font, ils te laissent tranquille si tu leur dis non), et les gens me regardent, certes, parce que je suis clairement européenne (et super bonne, aussi, n'oublions pas de le dire) (surtout là, avec ma casquette et ma peau blanche de crème solaire qui colle), mais ils sont tous dans l'ensemble très souriants, courtois et gentils. Je me sens parfaitement en sécurité. Je n'ai pas le sentiment que qui que ce soit essaye de me voler, m'abuser, m'arnaquer. Les taxis ont des compteurs, les articles à acheter des prix fixes, et tout le monde est charmant. Dans la rue, les gens m'ignorent, me sourient ou alors me disent carrément "Welcome to Mumbai" ou "Hello" en pleine rue, juste comme ça. De manière générale ils me sourient beaucoup. Mais c'est surtout parce que je prends des photos.
En effet, phénomène étrange, les indiens adorent qu'on les prenne en photo. Plus que ça : ils réclament. Ils posent, ravis, quand tu les prends par toi-même, puis demandent ensuite à voir la photo, ou alors ils viennent carrément te voir pour te demander de les prendre (ou bien - plus étrange encore  - pour te demander de prendre leur pote). Et ça n'est pas du tout parce que la photo est un truc exotique pour eux, je vous arrête tout de suite. Non parce qu'une fois sur deux, ils sortent ensuite leur smartphone pour prendre une photo d'eux avec toi. Une fois, y a même un mec qui m'a abordée (c'était mon premier jour, j'étais à la Porte de l'Inde, un des trucs les plus emblématiques de Bombay) pour me demander si je voulais bien que son pote le prenne en photo avec moi. J'étais là en touriste, à l'autre bout du monde, dans un lieu hautement touristique, et c'était moi qu'on voulait prendre en photo. C'était rigolo.
Et sinon non, les hommes ne me dévisagent pas particulièrement, alors que - tenez vous bien - je montre mes épaules. (Vous imaginez porter des manches longues par 38°C, sérieusement ?). Normalement, ça devrait attirer les regards. Mais pas vraiment. (Cela dit, je vous interdis de douter de la valeur érotique de mes épaules). En même temps j'ai vu pas mal de filles les montrer aussi, donc ça n'est pas si inacceptable que ça. Des filles, je précise. Pas des femmes. Il n'y a que les adolescentes pour porter des t-shirts sans manche et/ou des slims moulants (et les t-shirts ne sont parfois même pas assez longs pour cacher leur petit cul moulé dans leur pantalon). Mais bon, elles restent une minorité. Comme les petits couples - d'adolescents, encore - qui se tiennent la main et se bécotent à l'ombre des arbres dans les parcs ou au bord de la mer. J'en ai vu, mais peu. J'en ai finalement vu moins que d'hommes qui se tenaient la main dans la rue. Oui car, aussi étrange que ça puisse paraître, les hommes indiens - pourtant à priori assez macho (quoique je suis un peu perdue, les hommes indiens seraient - à en croire les gens - à la fois de gros misogynes homophobes et des mecs pas très virils) - ne voient aucun inconvénient à se tenir la main dans la rue. Ce qu'on ne verra jamais en France, on est bien d'accord (je parle de mecs hétéro, évidemment). Ni dans aucun autre pays de ma connaissance, à priori. (Déjà qu'au Portugal j'avais été déroutée de voir que les jeunes mecs acceptaient de tenir la main à leur mère dans la rue). Bref, choc des civilisations. En Inde t'as pas le droit de tenir la main à ta nana mais à ton pote tu peux.
Par ailleurs, en parlant de conservatisme et de libération des moeurs et tout ça, dans l'avion ils proposaient plein de films Bollywood avec des pitchs super libéraux : un d'entre eux racontaient l'histoire de deux nanas qui, malheureuses dans leurs mariages respectifs, devenaient très amies avant de tomber amoureuses (!). Un autre (que j'ai regardé) racontait l'histoire d'une jeune indienne qui, abandonnée juste avant la cérémonie par son fiancé, décidait de partir quand même toute seule à Paris et Amsterdam (séjour prévu pour son voyage de noces) et finissait par se libérer, faire la fête, dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas, partager une chambre dans une auberge de jeunesse avec trois hommes inconnus et même embrasser l'un d'entre eux sur la bouche ! Bref, le cinéma indien s'encanaille. Il y avait un certain nombre de petites comédies de ce genre là, qui avaient l'air assez chouettes. Il y avait aussi de vrais films de Bollywood, mais j'en ai pas encore vu. Il faudrait que j'aille au cinéma. Pas pour voir tout le film - les films durent mille ans et il paraît que de toute façon les indiens eux-mêmes entrent et sortent sans cesse des salles de cinéma en pleine séance - mais pour voir l'ambiance, au moins.
Quoi d'autre ? Ils ne parlent dans l'ensemble pas du tout anglais, en fait. Du moins pas les marchands de petites échoppes de rue et les chauffeurs de taxi, qui sont quand même les indiens à qui j'ai le plus souvent affaire. Ca ne pose cependant pas tellement problème, on baragouine et on s'en sort. (Parfois ça n'empêche absolument pas le chauffeur de te faire une visite guidée de la ville - enfin du moins je crois que c'était une visite guidée - en Hindi, comme si tu y comprenais quelque chose. Ce qui est assez mignon). Le plus gros problème, finalement, quand tu prends le taxi, ça n'est pas la barrière de la langue mais de faire comprendre où tu vas. En fait, les taxis ici n'ont pas de GPS (incroyable mais vrai) et ne connaissent pas non plus les noms de rues par coeur (vous imaginez le nombre de noms à apprendre). Du coup, il faut pouvoir leur indiquer un spot connu à côté de là où tu vas, ils t'y déposent, et ensuite tu te démerdes. Moi c'est facile, je ne vais que dans des endroits super connus et après je me perds avec mon plan (oui, je me perds "avec mon plan") (parce que j'aime pas me perdre pour de vrai, mais aussi parce que, vu que les noms de rue ne sont écrits nulle part, avec un plan tu te perds quand même), mais les vrais indiens qui vont dans des lieux un peu moins évidents, je me demande comment ils font. Mais je dois sous-estimer les chauffeurs de taxi. C'est juste que l'autre jour j'ai demandé à un rickshaw (un touktouk) de m'emmener dans un restaurant à priori connu et qu'il m'a dit ok, tout ça pour finalement me laisser me rendre compte toute seule qu'il n'allait pas au bon endroit : du coup je lui a demandé s'il savait où il allait, il a dit que non, et j'ai dû le payer avant d'aller errer dans la nuit à la recherche de ma destination. Un truc qui, je l'espère, n'arrive pas trop souvent, parce qu'avouez que c'est rageant.
Bref, voilà mon récit de voyage pour l'instant. Par ailleurs, j'ai déjà pris plusieurs centaines de photos dont je m'apprête à publier une (grosse) sélection sur la page Facebook du blog (page au nom de Bayane Mosby où je ne vais en réalité jamais à part pour poster mes nouveaux "articles" et informer ainsi mes lecteurs qu'il y a du nouveau à se mettre sous la dent). Je ne peux en aucun cas les publier ici, il y en a beaucoup trop et puis j'ai une page Facebook et ce serait bête de ne pas l'utiliser. En plus je commenterai toutes les photos avec des petites anecdotes, et ça, avouez que c'est beaucoup de bonheur.
Pour ceux qui rechigneraient à me demander comme amie - car il s'agit d'une page privée - je tiens à préciser que dès que quelqu'un me demande en amie je m'empresse d'aller sur sa page pour cocher que je ne veux pas le ou la suivre ou voir ce qu'il ou elle publie dans mon fil d'actualité. Pas que je ne m'intéresse pas à vous, lecteurs chers à mon coeur, mais parce que je tiens à respecter votre anonymat autant que vous respectez le mien. Y a pas de raison. Et puis aussi parce que je ne stalke pas les gens sur Facebook, de toute façon. J'ai d'ailleurs il y a déjà plus d'un an demandé - et je parle de ma page personnelle - à ne plus voir ce que publiaient les gens.
Mais nous parlerons une autre fois de ce qui m'a motivée à "arrêter Facebook". Dans un autre post, donc. Nous parlerons aussi de comment Najat Vallaud-Belkacem a sniffé de la colle et de comment j'ai trouvé l'amour sur Adopte un Mec (si). Mais en attendant, petits impatients, je vous propose de découvrir mes magnifiques photos sur Facebook - magnifiques photos sur lesquelles j'abandonne donc tout droit pour vos beaux yeux, hein, notez-bien. (Alors que j'aurais tellement pu faire fortune avec, hum).
Et par ailleurs je tiens à préciser que j'écris aujourd'hui au quatrième jour de mon voyage, et que les 180 photos (j'ai été forte, j'ai fait un tri) que je m'apprête à publier ne sont qu'un début.
Bon voyage !



PS : Je vous fais un bisou d'Inde. (Un croisement entre un bisou et une dinde).
(Cette blague est une référence à ce petit 6e qui m'a dit un jour qu'il avait toujours pensé que le cochon d'Inde était un croisement entre un cochon et une dinde - ça m'avait fait beaucoup rire - mais comme j'en ai parlé dans ce blog il y a désormais fort longtemps j'ai cru bon d'expliquer ma blague. Ce qui par ailleurs est un lamentable aveu d'échec, mais passons). 

2 commentaires:

  1. merci pour ce récit! ça nous fait rêver, nous pauvre gens restés à Paris.
    Et sinon ça t'intéresse pas ce que je raconte sur facbook?? non mais

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    1. Mais si poulette ! Tu es une des seules dont je suis encore les publications. Avec quelques autres amis proches. Mais les autres je les ai zappés. (Dis donc tu te lèves drôlement tôt, ma pauvre belle, pour pouvoir avoir déjà commenté ce post. Bon courage pour le taf !).

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