mercredi 26 décembre 2012

Apocalypse now (deluxe version)

2012, l'année de la lose.

(!) Chers lecteurs :
Ce post ayant été publié il y a deux jours, il a atteint sa version finale aujourd'hui.
Oui parce que généralement, quand je publie un truc, faut le lire en moyenne 48h après.
Suffit de le savoir, hein.
Bonne journée à tous.
La direction.


La nuit de Noël, j'ai fait un rêve farfelu.
J'étais à une fête chez John Doe et sa copine, pour fêter leur installation je crois, dans une maison immense sur quatre étages avec piscine en plein air, boîte et vendeurs de kébabs. Il y avait des chambres partout, et dans une des pièces - une sorte d'énorme salle de bal avec des miroirs et des chandeliers en or - y avait des mecs déguisés en bioman qui se battaient au sabre laser sur des tatamis. Il y avait des centaines de gens et je ne connaissais personne, du coup j'errais de pièce en pièce, mais surtout je n'arrêtais pas de dormir (j'étais comme frappée de narcolepsie), et à chaque fois que je me réveillais, je ne retrouvais plus ma culotte (c'était gênant). A un moment j'allais sur la piste de danse et je me retrouvais toute seule au milieu de la foule avec une tête de petit poney décapité dans la main (!). Puis j'allais nager dans la piscine et là je croisais Nono (une amie de MoMA) et elle me montrait ses seins pour me demander s'ils étaient jolis et je ne sais pas très bien comment, une chose en entraînant une autre, on couchait ensemble. Voilà voilà... 
C'est aussi ça, la magie de Noël.





Bref. 
(Je manie l'art de la transition avec panache)
Sur ce, faisons, si vous le voulez bien, un petit point lose post-apocalypse et pré nouvel-an.


Point LOSE :

Martin Cannavo
Je n'ai jamais revu Martin.
Nous avons eu ce qu'on peut appeler une sorte de "relation épistolaire". Une petite relation complètement bâtarde faite d'échange de mails et de textos qui donnaient une illusion de complicité, d'intimité même parfois, mais ce n'était rien.
Alf : (beep beep beep) C'est encore ton mannequin qui t'écrit, là ?
Moi : Oui... Mais ça ne m'est pas vraiment adressé à moi, en fait. 
Alf : Euh... enfin c'est adressé à ton portable, quand-même, non ?
Moi : Oui mais dans le fond ça pourrait être adressé à n'importe qui d'autre. Je crois qu'il m'écrit quand il se sent seul ou quand il se sent pas bien, en fait. Je suis juste une petite nana qui s'intéresse à lui et je pense qu'il m'écrit quand il a besoin d'attention, d'un public, d'une oreille, de "partager" un truc, je sais pas trop. Mais ça n'a rien à voir avec moi. Je suis juste une sorte de réceptacle...
Alf : Et tu voudrais pas lui expliquer que tu pourrais aussi être un réceptacle pour sa bite ?
(Roulement de tambours. Cymbales. Alf est dans la place).  
Lose Force Un

Virgile
L'autre nuit, Virgile était censé me rejoindre chez moi après le boulot. Il finissait à deux heures, il devait arriver pendant la nuit et me réveiller comme la belle au bois dormant. 
Il n'est jamais venu. Il n'a pas prévenu. 
La grande classe.
Je me suis réveillée à neuf heures le lendemain matin, seule dans mon lit ... 
Joyeux Noël. (Et exit Virgile. Forever).
Lose Force Deux

Mister F
Après Astro, Virgile, John Doe et Martin Cannavo, je viens d'apprendre que Mister F connaissait mon blog depuis le début... (argh) (hi there!) (god).
MoMA : "Ah ben oui, bien sûr, j'ai parlé de ton blog à Mister F. Ben oui, ça parle de lui après tout, il a le droit de savoir, non ? Ah oui et à ce propos, il est à Paris, il vient boire un verre avec nous ce soir".
Non non mais c'est pas grave, hein, je le vis bien.
(Respire fort dans un sac en plastique).
Lose Force Trois

Kenny
Oui, j'ai rencontré un garçon, donc. Sauf que.
Deux semaines de parade nuptiale acharnée, un coeur en lego et une nuit d'amour plus tard... rien.
C'est incroyable cette capacité qu'ont les mecs à te donner le sentiment que tu es la septième merveille du monde avant de te baiser puis que t'es que dalle dès le lendemain.
Ca m'a toujours fascinée.
Le soir, chaque centimètre de ta peau est un trésor et le récit de ta classe de neige dans les Alpes en 1990 le passionne (et c'est là que tu devrais te méfier), le lendemain matin il ne dit plus rien et t'effleure les lèvres sans conviction avant de disparaître.
Tiens, prends-toi un petit fix de passion : t'es la plus belle, la plus drôle, la plus intelligente, la plus sexy, je revis dans tes bras, je me noie dans tes yeux... C'est bon t'es bien sugar-high, là ? Eh ben hop, fini, je remballe, je me taille. Salut !
Ca m'apprendra à coucher avec des mecs en couple et à croire au Père Noël.
Cruchasse force mille.
Lose Force Quatre

Boucle d'Or et son bébé
Il y a quelques jours, j'ai été voir mon amie Boucles d'Or, qui a accouché d'un adorable petit garçon il y a deux mois.
Je crois que j'ai tenu un quart d'heure. Après quoi elle a dû poser son bébé pour pouvoir me prendre dans ses bras :  je venais de fondre en larmes.
Ca y est : je suis devenue une fille qui pleure quand ses amies font des enfants.
Je vais finir vieille et seule dévorée par mes chats, je vous dis.
Avec une jupe en tartan et un serre-tête en velours, qui plus est.
Je le sens.
Lose Force Cinq

Martin Cannavo bis
Martin veut bien me reparler, maintenant. Il m'écrit à nouveau, donc.
Pour me confier ses chagrins d'amour. A Venise. Avec une mannequin. (Enfin j'imagine vu que Martin ne sort qu'avec des mannequins) (Bon en même temps on ne peut pas trop lui en vouloir, hein : il voit des mannequins tous les jours, il va pas sortir avec leurs mères).
(Et Dieu créa Martin Cannavo) 
Lose Force "Kill me Now, Please". 

...

If my life sucked any harder than it does right now, I'd orgasm.










dimanche 23 décembre 2012

Joyeux Noël !

Sometimes, something beautiful happens in this world. 

You don't know how to express yourself so : you just gotta sing.





Bienvenus dans notre nouveau cycle terrien.


vendredi 21 décembre 2012

The truth be told

(Watch out for the electrical storm)



Ce soir, c'est la fin du monde.
Il est temps de révéler nos secrets les plus fous.
Je ne veux pas mourir avec tout ça sur la conscience.
Je vous dois la vérité. 

Je me lance, donc.

- Mes chers amis de maternelle, ce serpent que je ramenais sans cesse en cours dans sa petite cage n'était pas un vrai serpent mais un serpent en plastique gagné à la foire de trône. Et s'il avait un pansement autour du corps, ça n'est pas parce qu'il était blessé mais parce que je l'avais cassé en deux. Je vous ai menti. Je vous demande pardon.

- Mes chers amis de primaire, j'ai bien passé mes premières années en Yougoslavie, mais je n'y avais pas 18 frères et soeurs restés au pays. Par ailleurs, ce "biscuit yougoslave" que vous m'avez vue manger dans la cour jour après jour n'était pas un biscuit mais ma gomme. Voilà. C'est dit. Quant à cette nage débile que je vous faisais nager à la piscine, ça n'était pas non plus la "nage yougoslave". La preuve, on se noyait tous. (Vous preniez vraiment les yougoslaves pour des cons, ma parole !).

- Cynthia, c'est moi qui ai coupé la tête à ta Barbie Maman. (Ouais, ce soir je sors les gros dossiers).

- Nana, ce petit-ami mystérieux rencontré en vacances était une invention. Du coup quand, en CM1, tu m'as demandé de te rouler une pelle pour te montrer comment on faisait, c'était en fait ma première pelle. Quoique j'avais déjà embrassé Alexandre dans les toilettes des filles un peu avant, mais je l'avais repoussé aussitôt parce qu'il avait la bouche pleine de BN au chocolat, donc ça compte pas.

- Chers enfants du bac à sable : non, mes seins n'avaient pas mystérieusement poussés pendant la nuit. C'était des chaussettes en boule dans un soutien gorge piqué à ma mère.

- Chers amis du collège, je n'ai jamais su lire l'avenir dans les cartes : j'inventais tout. 
- Ah oui, et aussi : au spiritisme, c'est moi qui poussais le verre. Eh si. (D'ailleurs vous étiez bien relou avec vos fameuses questions dont "y a que moi qui connais la réponse, donc s'il trouve c'est que c'est un vrai esprit pour de vrai", parce que je galérais, du coup).

- Christophe, je n'avais pas quinze ans mais treize.  

- Nicolas : si, l'été de mes quatorze ans, je me suis enfuie juste après que tu m'aies embrassée en bredouillant que je devais rentrer chez moi, (mais je ne suis pas rentrée chez moi - une heure plus tard tu m'as retrouvée sur la plage avec une autre bande et tu ne m'as plus jamais adressé la parole), ça n'est pas parce que tu ne me plaisais pas : c'est juste parce que j'étais morte de trouille.

- Monsieur le papa de Molly, vos cigarillos disparaissaient parce que c'est nous qui les fumions. (Même que c'était vraiment dégueu).

- Chers messieurs les professeurs, je n'étais pas vraiment la correspondante anglaise d'Alice mais seulement sa pote venue s'incruster dans son lycée. Et mec, quand tu as dit "Putain ta corres', je la prends et je la retourne", j'ai entendu - et compris

- Papa, je n'allais pas vraiment dormir chez Molly la nuit.
- Madame la maman de Molly, Molly ne venait pas vraiment dormir chez moi non plus.

- Chers professeurs : BB, MoMA et moi, pendant le voyage scolaire à Athènes en première, on a fait le mur une nuit en chaussettes pour aller danser dans une boîte disco pourrave avec de la fumée qui sortait du sol. (Même que c'était vachement bien).

- Chers lecteurs : à Athènes, j'ai volé une bague aux puces. (C'est mal). (La culpabilité me ronge).

- Chers amis du lycée, ça n'était pas ma vraie couleur de cheveux. (Je croyais que vous le saviez, cela dit). (Z'étiez un peu cons, avouez, en même temps) (Vous vous êtes jamais demandé pourquoi MoMA avait les mains orange une fois par mois ?)
La vérité éclate donc enfin au grand jour. Non, je ne suis pas vraiment une vraie rousse flamboyante pour de vrai. Oui, je sais, c'est tout un mythe qui s'effondre.

- BB, mon amour, quand tu mets tes créoles, ton pantalon super moulant et ton petit haut décolleté en léopard, qu'en touche finale tu te mets du rouge à lèvres, puis que tu te regardes dans la glace et que, mécontente, tu t'exclames "Il fait pas un peu pute, ce rouge à lèvres ?!", tu me fais hurler de rire. (Je t'aime).

- Chers élèves : je ne suis pas une vraie prof. Je suis un hologramme. 

- Papa, l'appartement est très mal insonorisé : on entend TOUT. (Et on pense qu'elle simule).

Ah oui, et aussi :
- Chers lecteurs, je vous aime. 

Voilà. Je crois que tout est dit. Je peux partir la conscience tranquille.

Et vous je sais pas, mais moi je partirai en chantant ça :


lundi 17 décembre 2012

Insomnie mon amour

(Is there anybody out there ?)


Et un petit post spécial insomnie en bonus...
(Quatre posts en une journée. Mon record). 







Et si vous n'arrivez pas à dormir non plus, j'ai - dans ma grande bonté - inventé des petits quizz pour vous occuper (de rien) : c'est , et aussi. (Tant de bonheur en une seule nuit).
Ah oui et puis y a ça aussi. (huhuhu)

Bonne nuit à tous !


Legoland forever n°3

(J'arrive pas à dormir)


Et à nouveau du cinéma (avec une petite spéciale dédicace pour moi, cette fois-ci).
(Ouais, eh, oh, ça va : on s'occupe comme on peut, hein). 














Legoland forever n°2

(En avant la musique)



Allez on s'en refait un petit, mais c'est un quizz Lego-musique cette fois-ci.
Huhuhu. On s'amuse bien, dites.











(Avec une petite spéciale dédicace pour toi, ma Gigi).

Legoland forever

(En avant les histoires) 

(Oui, je sais qu'"En avant les histoires" c'est Playmobil, hein. Pour qui me prenez-vous ? 
Mais l'un n'empêche pas l'autre, dites). 

En ce moment, je fête beaucoup Noël avec mes amis. 
L'occasion d'aller traîner dans les magasins de jouets et d'acheter des playmobils et des mini bowlings, ce qui est beaucoup de bonheur en soi. 
(J'ai, de mon côté, reçu de la pâte à modeler et un petit puzzle de vache en dix pièces pour les moins de dix ans, ce qui devrait m'occuper un certain temps : je suis une enfant femme comblée). 
L'occasion aussi de redécouvrir les Lego - d'ailleurs je ne sais pas encore si je vais résister à l'envie de m'offrir un coffre à Lego. Un coffre à Lego, quoi ! Mais bon, ça c'est une autre histoire.

A ce propos, savez-vous s'ils vendent des Lego en vrac au Legoland du boulevard des Italiens ? 
Parce qu'ils ne répondent pas au téléphone et qu'il me faut des Lego rouges dans les plus brefs délais. (Oui, parce que j'ai décidé que j'allais fabriquer un coeur en Lego) (mais je ne vous dirai pas pour qui) (je sens que ça va être une grosse galère, d'ailleurs).
(Oui, j'ai 31 ans et j'offre des petits coeurs en Lego, t'as un problème ?).

Et non, ça n'est pas pour Isidor. Isidor dont je suis pourtant désormais officiellement censée être éperdument amoureuse. L'autre jour, des élèves nous ont vus monter dans sa voiture (il m'a raccompagnée), et ça a fait le tour du collège. J'ai eu beau leur dire qu'il n'y avait absolument rien entre Isidor et moi et qu'il était marié, ils ont beaucoup insisté sur le fait que c'était un faux problème (ah ben c'est du joli, ça, les enfants !) : 
"Non mais c'est pas grave, ça, madame, il peut tromper sa femme, hein. Il a des enfants ? Non ? Eh bah attendez alors, c'est bon, y a trop moyen !!". 
Du coup j'ai maintenant pas moins de 75 petits émissaires de onze ans qui le travaillent au corps jour après jour pour lui dire qu'il doit quitter sa femme pour moi, ce qui me fait bien rire. 
(Le pauvre... Déjà qu'Alf l'a "giflé" en salle des profs quand il a appris qu'il avait eu l'audace de me raccompagner en voiture... - Juste après avoir "giflé" Eloi 1er parce qu'il m'avait offert une bague Kinder, d'ailleurs ! Plus personne ne va plus jamais oser m'adresser la parole, dans ce bahut...). 

Bref. Bon en fait aujourd'hui je ne fais pas un vrai post, hein, pardon.
Mais j'ai décidé de vous faire un petit quizz Lego-cinéma pour vous faire patienter. 
Heureux ?

Attention ça commence.
Ready ?
C'est à vous.